Je suis responsable

Ce n’est pas de ma faute

Vous savez, ces jours où les choses ne vont pas comme on voudrait, on se mettrait bien en position de victime, c’est douillet comme la coquille de Caliméro : ce n’est pas de ma faute, les autres ils… Mon chef il…. Ma femme elle…., alors que moi je fais des efforts, je suis irréprochable, etc…

C’est le fameur triangle de Karpman : une victime (soi-même), un persécuteur (l’autre), peut-être un sauveur.

L’ennui, c’est que dans cette posture, on nourrit sa souffrance, on donne au persécuteur le bâton pour se faire battre, et s’il y a un bon sauveur qui nous dit « tu devrais… », « pourquoi ne fais-tu pas… », on lui répond…. « oui, mais… » et on trouve toutes les bonnes raisons de rejeter ses propositions.

Bref, on reste prisonnier d’un jeu relationnel qui nous fait souffrir, et qui peut faire souffrir notre entourage aussi.

 

Je suis responsable

Pour sortir de ce jeu relationnel, je vous propose de passer de « c’est pas de ma faute » à « je suis responsable ».

Je suis responsable au moins de ma façon de vivre les événements, de recevoir les paroles de l’autre, de décider qu’elles m’atteignent ou non. Je suis responsable de ma façon de communiquer, des choix qui m’ont conduit là où je suis, des choix que je n’ai pas faits.

Ça ne veut pas dire se sentir coupable, c’est juste une manière d’accepter ce qui est, et de revenir à soi pour voir ce qu’on peut faire soi-même pour se sentir mieux. C’est redevenir acteur de la situation, plutôt que victime, ou adulte, plutôt qu’enfant.

Je suis à votre disposition pour répondre à vos questions.
Noémie GASSER

Share This

Partager

Partager cet article avec vos amis !