Préparer sa reconversion professionnelle : sortir des sentiers battus
Voici comment ma balade de dimanche dernier m’a fait voir le parcours de reconversion professionnelle autrement.
Partir sans carte ni boussole, mais avec une direction
Nous sommes partis avec mon mari en milieu d’après-midi, nous promener autour du village. Sans carte, sans eau, sans boussole. Le tour du village, on l’avait déjà fait mille fois, surtout pendant le confinement.
Mais plutôt que de choisir un parcours à l’avance, on a décidé au fur et à mesure d’aller à droite ou à gauche et on a commencé à suivre un petit sentier entre deux vergers, puis le sentier s’est arrêté. On a coupé à travers bois. On s’est retrouvés derrière le camping. On s’est enfoncés dans la forêt, et on est tombés sur un sentier qu’on ne connaissait pas. Puis un autre. Et encore un autre. En gardant à peu près la bonne direction.
Finalement, on a fait une promenade d’une bonne heure, en passant par plein d’endroits qu’on n’avait jamais vus avant, et qu’on n’aurait jamais découverts si on avait suivi le parcours habituel. Mieux : si on avait regardé la carte IGN avant de partir, on aurait peut-être cogité, hésité, et renoncé, parce que tous les chemins ne sont pas sur la carte et les possibilités paraissent donc très limitées.
Plaisir, peur, surprise, les émotions de l’inconnue
Chemin faisant, j’ai ressenti plusieurs choses : le plaisir de la découverte, un peu d’inquiétude de me perdre, et la surprise de voir qu’à chaque fois on a trouvé un chemin pour continuer sans être bloqués ni devoir retourner en arrière.
Une métaphore éclairante
C’est là que j’ai pensé aux choix qu’on fait dans la vie.
D’abord je l’ai appliqué à mon idée fixe : vivre dans une maison proche de la nature.
Le chemin balisé, c’est : une autre maison coûterait tant, je suis autoentrepreneure et mes revenus sont incertains, donc pour la nouvelle maison on verra un jour, quand les enfants auront fini leurs études (mettons 10 ans ?). Là, mon moral fait un gros plongeon en général.
Et puis j’ai dit à mon mari : mais si ça se trouve, les autres chemins sont là, mais on ne les voit pas ? Il suffirait d’explorer, de voir les choses autrement ? Ben oui, par exemple si on vivait dans une tiny house, peut-être qu’on pourrait la mettre près du village, y passer les weekends, y vivre plus tard ? Ou bien louer notre maison actuelle et en louer une autre ? Etc…
Vous voyez l’idée ?
Cette métaphore appliquée à la reconversion professionnelle
Pour la reconversion pro, c’est un peu pareil. Déjà, le chemin balisé, pour les enseignants, n’existe pas vraiment et vous avez beau regarder la carte, vous ne voyez pas le bon itinéraire. Il y a bien la fameuse rupture conventionnelle, mais elle se fait tant attendre. La disponibilité, le détachement, le temps partiel, tout ça demande des autorisations de plus en plus rares.
Changer de paradigme : irréaliste ou intuitif ?
Et si vous mettiez un pied devant l’autre, en prenant à droite ou à gauche selon votre inspiration, en gardant une direction globale ? Peut-être découvririez-vous des pistes insoupçonnées…
Cela parait irréaliste, mais pas tant que ça. Se mettre à l’écoute des rencontres imprévues, des lectures fortuites, d’une opportunité qui se présente, marcher là où notre coeur nous porte, cela permet de relâcher notre contrôle et notre volonté qui s’acharnent à trouver coûte que coûte un projet de reconversion, car ce contrôle nous coupe de notre part intuitive et créative.
Mettre en route la loi d’attraction
En gardant la direction, en faisant vibrer notre projet de vie à l’intérieur de soi, on crée les conditions de l’attraction. C’est une affaire d’énergie quantique : en gros si on vibre sur une certaine fréquence intérieure, on attire à soi ce qui vivre sur la même fréquence. Les choses vont se manifester autour de soi, mais pas quand on les attend, ni comme on les attend. D’où l’importance de se laisser surprendre par les chemins qui s’ouvrent !
Besoin d’aide ? Explorons ensemble les chemins cachés !
Je suis à votre disposition pour répondre à vos questions.
Noémie GASSER